mercredi 16 janvier 2013

Chronique de l'hôpital malade 1


 Dr Shleck m’emmenait à la CME.

« _ C’est quoi déjà une CME ?
_ Commission Médicale d’Établissement de santé. C’est la réunion de tous les responsables du fonctionnement de l’hôpital.
_ Ah d’accord. Donc, il y aura les médecins, les DRH, le directeur de l’hôpital, les aides soignants, les infirmiers, les cuisines…
_ Non non, juste les médecins et le directeur de l’hôpital.
_ Ah, fis-je un peu déçu. Je m’imaginais déjà un conclave de tous les acteurs de soin réunis en toge blanche dans un pré, autour d’un cercle de pierres, pour invoquer la protection d’Esculape sur leur établissement. Soudain je fus saisi par un doute : moi, tout jeune médecin, je n’espère pas être l’agneau qui serait sacrifié sur l’autel pour s’attirer les bonnes faveur du Dieu romain de la médecine.
_ Et donc, il s’y passe quoi aux CME ?
_ Il y a un ordre du jour qui est soumis par email à tout le monde et chacun propose des sujets à débattre. Mais la plupart du temps, l’ordre du jour n’est pas respecté et ça part dans tous les sens.
_ Oui, dans tous les sens d’accord, mais ça parle de quoi ? qu’est-ce que je viens y faire ?
_ Toi, tu viens juste montrer ta tête et présenter ton nouveau service.
_ Ah…d’accord. »

Cette réponse me laissa dubitatif. Je vais avoir l’impression d’arriver comme un cheveu sur la soupe au milieu d’un débat que je pressens houleux.

Nous arrivons dans le sous-sol de l’hôpital, une salle de réunion assez grande, genre petit amphithéâtre, avec sièges gris en tissu capitonnés qui sentent encore le vieux tabac froid. Vous savez ? cette odeur imprégnée indécrochable datant d’avant la loi Evin, cette époque où les médecins venaient fumer de concert en s’enfermant dans une salle pour discuter de la santé des autres.

De concert, c’est vraiment le mot. Je suis assis au fond du petit amphi, à gauche, avec un pupitre loin en face de moi, au centre, sur une estrade. 4 sièges devant moi, il y avait les basses : les médecins biologistes. Toujours là, personne ne les écoutent mais s’ils ne sont pas là, quelque chose manque. A leur droite, les violoncelles, les réas : ils donnent du corps à l’ensemble et s’ils manquent à l’appel, ça craint. Encore à droite, les violons alto, les anesthésistes. Et enfin les violons soprano, AKA les chirurgiens, classés par ordre croissant d’ancienneté : tout le monde veut devenir soliste mais il n’y en a qu’un : le président de CME. Il est assis à côté du pupitre. Les cuivres et les bois, c’est à dire toutes les autres spécialités médicales, répartis au fond de l’amphi (autour de moi) et enfin les tambours, au fond à droite, aussi appelés urgentistes, ceux qui donnent le tempo à l’ensemble.

Tout le monde se serre la main, se congratule, se passe la main dans le dos, se parle fort, dans un brouhaha discordant jusqu’à ce que le directeur de l’hôpital entre en salle, sa clé USB à la main et se place devant son pupitre/ordinateur. Alors le silence se fait.

Il lève alors les bras, l’ordre du jour sur le pupitre, un pointeur laser dans la main droite et commence :
« _ Bonjour à tous. Nous pouvons commencer la réunion par l’appel. »
Il appelle alors toutes les personnes convoquées, par ordre alphabétique, chacun répond présent ou « excusé » par ses collègues et un pianiste/greffier, assis derrière le directeur, collige l’intégralité des paroles sur sa partition numérique.

« _ Très bien, nous pouvons commencer par l’ordre du jour et en premier l’état budgétaire. Nous pouvons remarquer en premier lieu que l’hôpital est bénéficiaire et ce, pour la troisième année consécutive. Nous avons donc pu rattraper le déficit colossal des années précédentes grâce à une gestion plus efficace des ressources humaines.
C’est alors que retentit le premier coup de trompette :
_ Plus efficace, mes fesses !!! ça veut surtout dire que vous n’embauchez pas, ni médecin, ni infirmières, que vous ne renouvelez aucun contrat et qu’on se retrouve en sous-effectif pour faire le même travail.
Intervient le premier violon.
_ S’il vous plait ! s’il vous plait ! je rappelle que la gestion du personnel fait l’objet d’un chapitre entier à l’ordre du jour, nous y reviendrons tout à l’heure.
Au directeur d’enchainer :
_ Merci. Ce bénéfice va servir à rembourser l’emprunt contracté lors de mon arrivée il y a 5 ans. Emprunt qui a justement servi à rembourser les déficit des années précédentes.
_ Mmm, excusez-moi monsieur le directeur, je suis biologiste et ça fait déjà 10 ans que je réclame de nouvelles machines au lieu d’envoyer les prélèvements en métropole, ce qui nous coûte très cher. S’il était possible que le bénéfice soit réinvesti dans l’activité locale, nous pourrions amortir ces machines d’ici 3 ans et faire des bénéfices sur l’externalisation des examens de biologie. Nous pourrions aussi centraliser tous les dosages ultra-spécialisés de l’ile dans notre établissement, ce qui n’est pas négligeable.
_ En effet, j’allais y venir, ce sera l’objet du point numéro 4 de l’ordre du jour.

Je me tourne vers le Dr Shleck et lui chuchote.
_ C’est marrant, on dirait que personne n’a lu l’ordre du jour.
_ Bien sûr que non. C’est sensé être une démocratie mais ça tourne très vite à la foire d’empoigne.
_ Oui, ou le festival des grandes gueules.
_ Tu comprends vite. C’est justement à ça que sert le président de CME.
_ Ah bon ?
_ Oui, le président de CME c’est un représentant de tous les médecins de l’hôpital, un homme, ou une femme, de consensus, quelqu’un capable de faire remonter les aspirations des soignants aux oreilles de la direction.
_ C’est bien ça.
_ Bof, au final, ce n’est pas celui qui reçoit l’unanimité des opinions des médecins mais celui qui gueule le plus fort qui est élu président de CME. Ce qui n’est pas si mal finalement : s’il gueule fort, il y a peut-être moyen qu’il gueule auprès de la direction. C’est pour ça qu’entre nous, on l’appelle « Aigle 4 ».
_ Aigle 4 ?
_ Oui : y gueule fort = eagle four = calembour.
_ Oh la vache !
_ Chut ! ça reprend.
En effet, la moutarde commence à monter :
_ Je voudrais rappeler, à toutes fins utiles, qu’on nous avait dit de nous serrer la ceinture dans notre service quand on est passé à la T2A, que ça irait mieux après. Maintenant que l’hôpital est bénéficiaire, j’aimerais pouvoir rassurer mon équipe en leur disant que les vaches maigres sont terminées et que nous aurons davantage de personnel.

Je me tourne encore vers le Docteur Shleck :
_ C’est quoi la T2A ?
_ Tarification à l’activité :  au lieu de donner une enveloppe globale pour l’hôpital, maintenant, chaque service doit justifier de son activité en codant ses soins. C’est pour ça qu’on remplit les feuilles jaunes.
_ Ah d’accord ! c’est à ça que ça sert.
_ Oui, après ça passe au service informatique, tout est mouliné dans une grosse machine et chaque soin est envoyé à l’ARS (agence régionale de santé) pour recevoir l’argent dévolu à chaque codage.
_ Ok.
_ Alors t’as des soins qui rapportent, genre la pose d’une prothèse de hanche, et il y en a qui ne rapporte pas beaucoup, genre une consultation de diabéto.

Le directeur reprend la parole :
_ D’accord, faisons le point service par service si vous y tenez. L’hôpital est bénéficiaire, certes, mais tous les services ne le sont pas. Exemple : le service de diabétologie est en sureffectif par rapport aux autres services et son activité est inférieure aux autres services de médecine.
_ Nous avons déjà expliqué que pour la qualité de soins, nous sommes obligés d’avoir de nombreuses diététiciennes et infirmières d’éducations et que pour rentrer dans nos frais nous allons débloquer des lits pour l’obésité et les pieds diabétiques. Ça nous permettra un retour à l’équilibre financier d’ici l’année prochaine, explique consciencieusement le diabétologue en chef.
_ Voilà, bon, on peut tout de suite aborder les projections pour l’année prochaine, si vous le voulez bien.

S’en est suivie une longue, très longue, projection de chiffres sur l’écran, surlignés par le pointeur laser du directeur, chiffres auxquels je ne comprenais rien. J’étais en train de bailler aux corneilles, Je luttais pour ne pas m’endormir. En vain. Je fis un rêve : j’étais nu, les mains et les pieds attachés aux extrémités d’un lit à baldaquin quand une jeune femme, vêtue d’une toge blanche et d’une couronne de lauriers sur le tête s’approcha de moi. Elle dansait dans les vapeurs de braseros, cachant son visage dans l’ombre et dévoilant à chaque mouvement une partie de sa peau ambrée, la lumière vacillante des flammes caressait son corps devenant petit à petit dévêtu.
Quand elle fut entièrement nue, elle s’approcha de moi à pas de félin. Je ne voyais toujours pas son visage car elle embrassait mes pieds, puis mes mollets puis mes cuisses puis…ses mains m’effleuraient les jambes, puis le ventre, m’enlacèrent la taille…je voyais uniquement ses cheveux onduler de bas en haut, de bas en haut, successivement en faisant monter une vague de plaisir en moi.
Ce plaisir retomba quand elle me mordit. Aie !!! elle se redressa et je pus enfin voir son visage : c’était le visage du Dr Shleck mais difforme, avec des écailles vertes, et ses cheveux s’étaient changés en serpents, le lit en bloc de pierre. Je n’étais plus dans une chambre mais dans un pré, encerclés par des moines en toge blanche se balançant d’avant en arrière et répétant « T2A ! T2A ! ». L’un d’eux s’avança vers moi, un poignard à la main. Je me débattais, j’essayais d’appeler à l’aide mais je ne pouvais plus parler. Tout ce que je pouvais dire c’était « Bêêêh ! Bêêêh ! »

Je me réveillai en sursaut. La réunion suivait son cours.

Pour ne pas retomber dans le sommeil, j’ai pris mon téléphone et j’ai checké mes mails :
2 nouveaux messages.
Le premier de Pr A :
« Cher Georges, comme nous en avions parlé lors de ta soutenance, je me permet de t’envoyer les noms des patients à rajouter dans ta cohorte. Dis moi quand tu pourras venir consulter leurs dossiers pour que je te les mette de côté.
A bientôt »

QUOI !!! non mais OH !!! je ne vais pas me taper l’aller-retour rien que pour ses beaux yeux ! ça va pas non !!!

Le fil de mes pensées est interrompu par une beuglante :

_ Attendez un peu ! je ne vois pas pourquoi, moi, chirurgien, je sois obligé, avec mon service bénéficiaire, de devoir pallier aux carences des autres services. J’exige d’avoir quelque avantage pour ma bonne gouvernance.
_ Ouais bah parlons-en de votre service, vous, chirurgien. En gériatrie, je récupère la moitié de vos patients. C’est sûr que votre service est bénéficiaire : les patients restent 2 jours seulement et ça tourne. Mais ils ne sont pas bien pris en charge avant, ils ne sont pas suivis du tout après et on les fout à la porte à coups de pieds aux fesses sans qu’aucune prise en charge médicale n’ait été faite !
_ Oui bah c’est pas mon boulot ça. Mon je suis chirurgien, j’opère. Compter les gouttes de mamie, c’est pas mon job, et, pardonnez-moi mais…on peut à peine appeler ça un travail.
_ Et priver de toute nourriture une dame de 80 ans j’appelle ça de la barbarie !
_ S’il vous plait ! s’il vous plait !!! mugit le président de CME et tapant du poing sur l’estrade, veuillez vous asseoir et poursuivons la réunion.
_ Merci monsieur le président. Je disais donc que pour pallier à leur déficit, certains services mettent en place de nouvelles activités qui remplissent une mission d’intérêt général et rapportent des crédits à leur service. Nous pouvons dors et déjà féliciter le service du Dr Shleck pour avoir rempli les objectifs fixés l’année dernière en seulement 3 mois.
Des applaudissements timides pleuvent. Ma collègue se lève.
_ Merci à vous. Je voulais surtout remercier le Dr Zafran assis à mes côtés, c’est le médecin des explorations fonctionnelles et qui abat un travail formidable depuis 3 mois.
Je me lève, salue la foule…3 mous clappements de mains dans l'indifférence général.
_ Bien, nous pouvons aborder le point suivant, qui est l’accueil de futurs étudiants.
Je me rassois, ça c’est ce qui s’appelle faire un bide.

_ Comme je le disais, l’université va créer de fonds pour que nous accueillions des étudiants en médecine l’année prochaine à condition que nous développions nos activités de recherche clinique. Il est donc temps de savoir qui sont les services volontaires pour accueillir des étudiants. Il va de soi que ces services recevront des émoluments supplémentaires pour le surplus de travail que cela représente.

Comme l’aurait dit le Grand Georges : « la suite serait délectable, malheureusement je ne peux pas la dire et c’est regrettable, ça nous aurait fait rire un peu. »
Suivit une bonne quarantaine de minutes d’invectives diverses et variées, de noms d’oiseaux et de parties anatomiques plus ou moins charnues afin de tirer le plus de couverture à soi. Une vraie vente aux enchères. Je vous passe les détails.

_ Donc, les services acquéreurs d’externes pour le début de l’année scolaire prochaines seront les services de chirurgie, les urgences, la …
_ A propos des urgences, j’en profite pour rappeler à mes chers confrères que je comprends que vous deviez remplir le plus de lits possible pour ne pas être déficitaires. Mais de mon côté, au service d’accueil d’urgences, je me retrouve étranglé avec des entrées croissantes de patients suite au départ des médecins généralises à la retraite, mais je n’ai aucune possibilité de les hospitaliser quand c’est nécessaire puisque tous les lits de l’hôpital sont pleins. Merci donc de ne pas bourrer votre planning d’entrées programmées et de garder quelques places pour les patients des urgences, par pitié.
_ En tant que directeur, je me dois de vous rappeler que le nombre de plaintes sur les conditions d’hébergements aux urgences est en pleine explosion et …
_ Evidemment ! on est obligé d’empiler les patients dans les couloirs en attendant de trouver une place quelque part.
_ … et surtout que vous coûtez presque aussi cher en personnel qu’en factures de téléphone.
_ Re-évidemment puisqu’ils nous faut chercher des places dans tout le département ! Il nous arrive parfois d’envoyer des patients se faire hospitaliser à 60km d’ici ! c’est une véritable honte !
_ Que proposez-vous ?
_ Je sais que ce serait trop demander d’avoir un service de médecine polyvalente à notre entière disposition, ce serait le rêve. Non, tout ce que je demande c’est une dizaine de lits vacants sur l’hôpital et un médecin à plein temps pour s’en occuper.
_ Voyons ! ça ne remplira jamais un temps plein.
_ Je sais. C’est pour ça que je propose que ce médecin s’occupe également des problèmes médicaux en chirurgie. Étant donné que les lits vacants sur l’hôpital sont le plus souvent en chirurgie…
Il n’eut pas le temps de finir sa phrase. Une armée de chirurgiens se dressa d’un seul corps médical pour le fustiger et exprimer leur désaccord, non sans un vocabulaire fleuri.  

_ S’il vous plait ! S’IL VOUS PLAIT !!! reprenons. Je voudrais terminer la séance en annonçons d’avance les prochains points à aborder : tous les points que nous n’avons pas pu régler aujourd’hui faute de temps et surtout, il faudra réfléchir à la chefferie de pôle.
Tout le monde était déjà en train de se lever pour partir avant la fin. D’un coup d’un seul, l’orchestre entier s’est retourné pour tendre l’oreille.
_ Pour faire des économies d’échelles, nous allons regrouper tous les mêmes types de soins sous forme de pôles médicaux : maternité et pédiatrie ensemble, urgences-réa-anesthésie par exemple, et cætera…Je vous demande, avant la prochaine CME, de réfléchir à un représentant à nommer pour diriger chaque futur pôle. Je délèguerai une partie de mes responsabilité et de mon travail à chaque chef de pôle pour une gestion plus appropriée, plus autonome et plus proche des soins et du patient. Merci de votre attention et à la prochaine réunion. »

Chaque corps de métier s’est enfui dans son coin en à peine le temps de dire ouf, dans un bruissement de messes basses.

Je quitte la salle tranquillement avec le Dr Shleck qui affichait un sourire satisfait.
«_ Je ne comprends toujours pas : c’est quoi cette histoire de chefferie de pôle ?
_ Réfléchis : qui dit autonomisation de chaque pôle dit plus d’argent, qui dit argent dit responsabilité, qui dit responsabilité dit pouvoir. Les prochains mois vont être intéressants parce que tout le monde va chercher à devenir chef de pôle pour avoir plus d’argent pour son service et faire ce qu’il veut. Être libre et autonome sans rendre de compte à personne, en tout cas moins qu’avant.
_ Avec plus d’argent on peut rendre davantage service aux patients.
_ Mouais, c’est à peu près ça.
_ Oui mais je n’ai toujours pas compris ce que je venais faire là.
_ Toi tu es ma caution morale, tu es là pour montrer qu’on peut faire des soins de qualité tout en faisant gagner de l’argent à l’hôpital. Tu es un médecin travailleur, c’est indéniable et grâce à toi on va pouvoir soigner plein de patients.
_ Ah…euh…merci. »

Soudain, je compris la place que je tenais dans cet orchestre cacophonique, l’instrument que j’étais en train de jouer : du pipeau.
Entre tous les problèmes abordés et les problèmes résolus, il ne s’est rien passé :  la direction a dit ce qu’elle avait à dire, les médecins ont crié ce qu’ils avaient à dire, sans se faire entendre, c’est peut-être d’ailleurs pour ça qu’ils criaient.
J’avais besoin d’un retour au concret. Je repris mon téléphone, il me reste un message à lire, peut-être une bonne nouvelle. Pitié ! une bonne nouvelle s’il vous plait !!!

Expéditeur : Mylène.
« Salut Georges
T’avais raison, mon copain est un gros boulet. »

Ah ! enfin une bonne nouvelle !!!

« Je l’ai quitté mais je n’arrive pas à m’en remettre. Je me suis descendu une demi bouteille de Zubrowka et une boite de Paracétamol. »

Oh merde ! ça pour du concret, t’es servi mon pote !
Finalement si, je vais quand même faire l’aller-retour tropiques métropole.

To be continued…ici.

11 commentaires:

  1. Hâte de lire la suite de ces chroniques hospitalières, où père Ubu, roi, semble régner en maître.

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  2. Que de souvenirs...
    Je fus pendant 1 an représantante des internes à la CME de l'hôpital de GrosseVille et j'y allais avec du pop corn pour le spectacle...

    Et les débats sur le service de médecine polyvalente et la médecine en chirurgie là où il y a des lits, les mêmes... :)

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  3. Bon, vous avez dit "un billet par moi". Ca aurait dû être hier ! Hop, au boulot !
    ;-).

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    1. Vous avez entièrement raison ! publicité mensongère !!!
      A ma plume ! je retourne travailler.
      Merci pour les encouragements (et les coups de pied au cul)

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  4. oups "par mois", en même temps, c'est par vous aussi...

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  5. Bon, là, ça deviendrait presque inquiétant ! Où êtes-vous ?
    Faut-il envoyer les secours ?

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    1. J'y travaille ! bientôt bientôt...j'ai trop de choses à raconter et trop d'événements qui se téléscopent. Je ne peux pas raconter ce qui m'arrive aujourd'hui sans raconter ce qui s'est passé auparavant...Patience !

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    2. Mais ça arrive. Merci pour les encouragements en tout cas =)

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  6. Georgio ... Georgio ... je viens de me taper tout ton blog en deux jours (aurai pu faire mieux, mais j'ai aussi un métier). Tu serai pas gastro par hasard ? Oui oui on sait c'est confi tout ça tout ca ...

    Juste te dire, merci j'ai adoré, et je vais continuer à adorer ! A l'occas j'aurai besoin de conseils pour accrocher un doc à mon coeur ... il est timide, pas forcément drole (sauf quand il a bu), mais tellement mignon ... Il a lui aussi des horaires de dingues à la clinique, et peu de place pour moi ... Celà dit depuis deux jours, je crois que je le comprends mieux :)


    Vivement le prochain article !

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    1. Merci beaucoup, ça fait chaudement plaisir =)

      Je n'écris pas plus souvent parce que, moi aussi, j'ai un boulot, très prenant comme vous l'avez deviné.
      Le seul conseil que je peux vous donner c'est que beaucoup de médecins (ne faisons pas de généralité) ont peu de temps pour l'amour mais ont un immense coeur pour en donner et aussi pour en recevoir. Toute la difficulté est de faire l'équilibre entre les 3 : le temps, donner, recevoir.

      Ce sujet sera développé un peu plus en détail dans les prochains articles =)
      Stay tuned et merci

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  7. je vous remercie d'information intéressante a été soumis avec succès salutations

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