J'imagine que si vous n'avez jamais mis les pieds à un congrès de médecine vous ne pouvez pas imaginer ce que c'est. Il faut vous représenter un peu un mélange entre des cours à la fac, une messe, une séance de cinéma, un supermarché et un salon de l'agriculture. Je sais, spontanément, ce n'est pas facile.
Je vais donc vous expliquer les choses une par une.
La médecine est une science. Ça ne l'a pas toujours été mais maintenant, c'est cet aspect qui prédomine. Enfin...nous en rediscuterons plus tard. Pour faire avancer la science, il faut qu'il y ait des recherches, scientifiques évidemment. Vous suivez jusque là ? Ces recherches sont dirigées par des Professeurs, des gens qui ont passé l'HDR, l'Habilité à Diriger des Recherches. Ces professeurs demandent alors à des petites gens de travailler pour eux sur un sujet qui leur tient à cœur, sujet sur lequel en général, ils ont bâti leur carrière.
Si les petites gens sont des biologistes, dans une unité INSERM, souvent, les études sont menés sur des rats ou des souris, en bonne santé, qu'on va rendre malade d'abord et les guérir ensuite. Si ces petites gens sont des internes, les études sont menées sur des vrais gens, des patients, des personnes vivantes, déjà malades, et qu'on va essayer de guérir. C'est ça, le but de la recherche : aider les gens à guérir.
Pour articuler tous ces rouages, il y a des ARC, attachés de recherche clinique. Ils compilent tout plein de données, les donnent aux Professeurs pour décider du protocole de recherche clinique. Le Professeur décide de ce qui va être recherché, précisément. Il va essayer de répondre à une question parmi tout le flou de la méconnaissance médicale.
En retour, les ARC vont informer les patients inclus dans les études, leur dire le but de la recherche et leur demander l'autorisation de participer à l'étude. Pour savoir comment mener l'étude, connaître combien de patients il faudrait inclure pour répondre à la question de départ avec 95% de certitude, on fait appel à des statisticiens. C'est eux qui décident à quelle moulinette les chiffres vont être passés pour sortir d'autres chiffres qui vont prendre du sens et pouvoir répondre à la question initiale.
Ça peut être : telle maladie est pour l'instant incurable. L'état actuel des connaissances scientifiques nous informe que telle molécule pourrait être très prometteuse. Essayons-la chez la souris. Et si la réponse est : Oui, la molécule X permet de guérir la maladie de la souris, alors on demande aux humains s'ils accepteraient d'essayer la molécule X pour essayer de traiter leur maladie incurable. Si la réponse est encore : Oui, la molécule X permet de guérir la maladie Y, c'est super, on a découvert un nouveau traitement et les patients en ont bénéficié en avant première.
Une fois les études conduites par les biologistes, les internes, les chefs de cliniques, les Professeurs, les résultats centralisés par les ARCs, et validés par les statisticiens, il faut alors montrer ses résultats à d'autres scientifiques qui vont alors décortiquer le travail mené par l'équipe, l'analyser à leur tour et en faire un critique constructive. Tout cela pour faire avancer les connaissances médicales. Pour faire progresser la science.
Les résultats sont donc publiés dans une revue médicale, disponibles à la lecture et la critique de tous.
Tout ce beau monde est réuni pendant une brève période à un congrès médical. Sauf les patients. Sauf les souris.
Le congrès est le lieu où les connaissances médicales sur un sujet sont toutes concentrées, présentées, débattues, applaudies par les pairs.
Bon ça, c'est du point de vue des bisounours, le verre à moitié plein.
En réalité, chaque service où travaille un Professeur reçoit de l'argent du ministère de la recherche et de la fac pour financer des projets de recherche. En pratique, cet argent sert surtout à boucher les trous dans le budget de l'hôpital, pour payer les infirmiers, les aides soignants, les agents administratifs, les biologistes, les statisticiens... Pour financer le projet de recherche, pour pouvoir engager plus de monde, pour acheter du matériel, pour pouvoir travailler dans des conditions décentes, la fac et le ministère comblent deux tiers du budget. Ça ne suffit pas. Il faut trouver des financement extérieurs. Auprès d'une fondation à but caritatif par exemple ou bien auprès d'un laboratoire pharmaceutique.
Ensuite, une fois que la recherche est publiée, c'est la spirale. Pour ne pas virer les gens qui viennent juste d'être engagés, il faut toujours trouver un autre financement, donc toujours avoir un projet de recherche sous le bras. Plus un Professeur publie, plus il acquiert de notoriété dans son domaine et plus il devient alors facile de trouver des financements.
Pour les labos, c'est tout bénef : ils financent à peu de frais de la recherche qui leur bénéficiera de façon directe ou indirecte. Pour les organismes de publication aussi : plus on publie, plus il faut publier. Et les articles ne sont pas gratuits évidemment.
Les congrès de médecine sont financés par les associations de malades, les labo et les revues. On y trouve donc toutes les informations sur les dernières innovations technologiques, les derniers médicaments, les derniers dispositifs, le dernier article qu'il faut absolument avoir lu, le Professeur qu'il faut absolument aller écouter car il est LA référence du sujet...
Parmi tous ces rouages, les petits chercheurs, eux, n'ont que peu de place. On leur laisse souvent un coin reculé du parc d'exposition, un endroit mal éclairé avec des murs en carton contre lesquels ils collent leur affiche qui présente en un mètre carré 3 ans de travail. L'avantage c'est que le congrès organise un défilé des Professeur, où chacun va pouvoir présenter son poulain et l'objet des ses recherches en proclamant haut et fort "Son travail est génial, retenez-le (ou la), il (ou elle) ira loin."
C'est là que je me trouve, entre les murs en carton et une armée de chercheurs qui patientent devant leur poster en attendant que quelqu'un vienne leur taper sur l'épaule, leur dire que oui, ce qu'il font est très intéressant, si si, qu'ils n'ont pas perdu 3 ans de leur vie, même si c'est tellement pointu dans leur domaine que même le titre est incompréhensible, y compris pour des personnes du milieu.
J'ai donc passé une journée entière, debout, en costard, à attendre devant mon affiche toute neuve, en attendant que Pr A me dise que c'est bien (il n'a même pas corrigé ma mise en page, ni mon texte d'ailleurs). Je voudrais juste que quelqu'un lise ce qu'il y a d'écrit et me fasse un commentaire, n'importe quoi, bien ou mal. Qu'il me dise que mon travail c'est de la merde en m'expliquant pourquoi dans le menu détail. Ou au contraire, qu'il y ait juste quelqu'un pour parcourir le texte en diagonale et faire une moue approbatrice du genre "Tiens, si j'avais 20mn devant moi, je lirais probablement son article."
3 personnes ont lu mon poster : mon voisin de droite, un canadien, ma voisine de gauche, une tunisienne et un Professeur suisse qui s'était perdu.
Pour les deux jours restants, j'ai décidé de ne pas poireauter devant mon poster mais d'essayer de prendre le pouls du congrès, savoir ce qu'il s'y raconte. J'ai donc quitté mon placard et je me suis dirigé vers les salles de congrès. Devant l'amphithéâtre principal, il y avait un énorme vigile. En fait, plus la salle de conférence est grande, plus le sujet est brûlant ou intéressant ou d'actualité et donc est sensé réunir beaucoup d'assistance. Je me rends compte subitement que la taille de l'amphi détermine aussi la taille du vigile. Il me demande :
"_ Vous avez votre badge ?
_ Euh...je regarde dans ma besace...Non, j'ai du l'oublier à l'hôtel.
_ Alors vous ne pouvez pas rentrer.
_ Ah bon ? c'est payant ? réservé aux plus de 18 ans ?
_ Non, je dois passer le code barre sur votre badge au lecteur laser pour comptabiliser le nombre d'auditeurs. Si je ne le fais pas, vous ne pouvez pas rentrer.
_ Ah zut. Bon, ben merci quand même.
_ Au revoir monsieur."
Est-ce qu'il n'y aurait pas une porte dérobée pour rentrer en bravant l'interdit ? Trop un rebelle je suis. Oui, en effet, il existe une entrée de service pour le personnel de maintenance. Je longe donc l'amphi, je passe par une petite porte entrouverte où il était écrit "entrée réservée au personnel autorisé" et je me dirige doucement vers la fosse.
Derrière la porte à moitié fermée, je peux voir la moitié des diapositives et entendre la totalité des paroles de l'orateur. J'assiste à une joute verbale (oui oui, avec des mots chevauchant des destriers en armure avec des casques sur la tête et une grosse lance dans la main) entre deux professeurs :
"_ Cher confrère et ami, les résultats présentés dans mon études suggèrent que vos travaux doivent remettre en question toutes nos connaissances sur le sujet. C'est très présomptueux de votre part.
_ Il n'y aucune présomption dans les chiffres. L'étude a été réalisée de façon tout à fait rigoureuse, randomisée en double aveugle sur une population conséquente de souris et les résultats sont significatifs et incontestables.
_ Oui mais vous le savez bien, les statistiques sont des créatures très fragiles à qui on peut faire avouer n'importe quoi sous la contrainte. Certes, la méthode que vous utilisez est irréprochable mais les groupes que vous étudiez ne sont pas homogènes et les résultats sont orientés. Vous vous attendiez à avoir ces résultats là.
_ Même si j'ai laissé une part au doute, j'ai mené l'étude évidemment parce que je m'attendais à avoir ce résultat là. Sinon je ne l'aurais pas faite, vous vous en doutez. Je ne fais pas de recherche fondamentale, je laisse ça aux biologistes. Moi, je suis médecin, je fais de la recherche orientée vers la thérapeutique. Ça me semble normal et logique.
_ Dans ce cas là, si vous vous orientez vers de la recherche thérapeutique, vous auriez du faire vos recherche sur des rats. Tout le monde médical sait que leur métabolisme est beaucoup plus proche de l'homme que celui des souris.
_ A votre place, je ne dirais pas de mal des souris, surtout ici à Paris qui héberge la maison de Mickey Mouse."
Son interlocuteur en est resté coi. Gagner une joute scientifique avec ce genre d'argument, c'est indécent, c'est veule, c'est minable. Et pourtant, vu le tonnerre d'applaudissements qui a retentit dans la salle, tout le monde avait élu le vainqueur du combat. Finalement, la taille de la salle ne dépend pas de la hauteur du débat scientifique mais plutôt de l'ego des orateurs. Finalement, ce n'est pas le chevalier avec la meilleure technique qui l'emporte mais celui qui a la plus grosse, lance ou monture, tout dépend.
Après avoir atteint le point Godwin de la rhétorique scientifique, je m'en fus vers d'autres lieux, d'autres hauteurs scientifiques. Je me suis dit, si je trouve une salle de conférence plus petite, le sujet sera peut-être vraiment intéressant.
J'ai quitté mon couloir et me suis dirigé vers la sortie. A peine avais-je franchi la porte "réservé au personnel autorisé" que je me suis fait aborder par un délégué médical. Je le sais parce qu'il arborait un badge avec le logo LF en grosses lettres pour "les Laboratoires du Fleuve".
"_ Ah tu es là ! on te cherchait partout.
_ Euh... ah bon ? vous êtes sûr que c'est moi ?
_ Allez, ne sois pas con. On m'a dit de chercher un rouquin en costard sans badge, il n'y en a pas onze mille.
Je me suis dit dans ma tête qu'il devait en avoir au moins deux mais je l'ai suivi, on ne sait jamais, peut-être un buffet gratuit. A force de rester debout devant mon poster, j'avais faim.
Il m'emmena vers une petite salle de conférence (ah ! bonne nouvelle) mais sans buffet (oh ! mauvaise nouvelle) mais avec café à volonté (Ah !).
_ Ça y est, j'ai retrouvé le nouveau qui s'était perdu.
_ Bon on va pouvoir commencer. Donc, vous me connaissez tous, je suis le directeur du département formation en force de vente, et non pas "force de fente" comme la rumeur circule.
Quelques gloussements dans l'assistance, surtout venant de la moitié masculine de l'auditoire.
_ Je vous fais un petit résumé de la situation : suite aux nombreux désagréments subis par le secteur pharmaceutique, je veux bien sûr parler des affaires Diplomax, Cholesterine, Viandoxx et autres pilules de troisième génération...
Cette fois, c'est moi qui ai gloussé. Ça m'a toujours fait marrer de parler de "génération" pour des pilules sensées empêcher la procréation. Sauf que j'ai gloussé pendant un silence grave, pesant, et du coup, tout le monde m'a entendu.
_ ... donc, je disais...euh...je disais quoi déjà...ah oui ! Pour toutes ces raisons, le secteur est en pleine restructuration. Il y quelques années, nous avions la grande salle de réception de l'hôtel 3 étoiles, avec buffet et champagne à volonté. Cette année, nous devons nous contenter d'une petite salle de réunion comme celle-ci. Les réductions de personnel et de budget ont été drastiques. Mais vous vous demandez sûrement, comment en sommes nous arrivés là ?
Non, moi je me demandais où étais parti la bouffe.
_ Et bien, c'est assez tragique mais les lois sont contre nous. Il faut plusieurs années pour développer un médicament, entre la découverte de la molécule, les études in vitro, les tests sur les rats, les souris, puis l'homme et finalement la commercialisation du médicament, il se passe entre 10 et 20 ans. Or, lorsqu'on dépose un brevet, il est valable pour seulement 25 ans. La recherche coûte cher, très cher. Alors pour que la boite continue à engranger des bénéfices et faire plaisir aux actionnaires, il faut opérer un retour sur investissement le plus vite et le plus fort possible.
Petite pause dramatique.
_ Certains laboratoires ont opté pour une stratégie quitte ou double : on bâcle les essais cliniques sur l'homme et on sort le médicament quand même. Ce n'est qu'après qu'ils se sont rendu compte de l'erreur.
Une nouvelle pause dramatique.
_ D'autres laboratoires, eux, préfèrent prolonger les études cliniques et mettre le prix fort sur le médicament puisqu'il restera moins longtemps sur le marché. Cette approche pose problème pour des médicaments essentiels comme les anti-rétroviraux par exemple. Les fait de vendre très cher des médicaments à des populations qui, sans ce remède, meurent, peut être vécu comme quelques chose de très polémique.
C'est le moins qu'on puisse dire.
_ Donc, moins de médicaments, mis moins longtemps sur le marché, disponibles pour moins de patients parce que trop chers, tout ça mis bout à bout font moins de recettes. C'est facile de comprendre pourquoi les actionnaires sont craintifs et n'investissent pas dans les laboratoires pharmaceutiques. C'est pourquoi tous les laboratoires sont en train de fusionner entre eux et de réduire leur personnel. C'est la grande restructuration. Les directions ont alors décidé de changer de stratégies : finit les armées de visiteurs médicaux dans les cabinets des généralistes.
Ah bon ? c'est nouveau ça en effet. Il vient de piquer mon intérêt.
_ Oui, maintenant, votre rôle à vous, les délégués, ce sera de convaincre les Professeurs de faire des études sur nos produits, de faire des prescriptions hors AMM parce que eux, ils le peuvent. En effet, un Professeur a une notoriété, une aura, un charisme pour entraîner tout le monde dans son sillage, y compris les futur prescripteurs que sont les internes. De plus, un patient qui sort du service du Professeur, le médecin généraliste va y réfléchir à deux fois avant de retirer un médicament prescrit par le Grand Patron, parce qu'il est sensé être l'expert dans le domaine.
J'en ai la mâchoire qui pend.
_ Alors la visite médicale de papa, c'est fini ! Terminées les mini-jupes avec jambes croisées juste ce qu'il faut, les décolletés plongeants tout en se penchant pour montrer les plaquettes de médocs...de toute façon, maintenant, la moitié des médecins sont des femmes. Ces ... comment dire... arguments marketing ne fonctionnent plus. Maintenant, il faut la jouer plus fine, être plus sympa, plus à l'écoute, et surtout, surtout, financer les déplacements des internes, des Professeurs, des ARCs...tout le monde ! offrir du matériel dans les hôpitaux...et caetera...et caetera...et caetéra...
prononcé "ète kaétéra" en latin dans le texte.
_ Vous avez compris ? Nous, ça nous arrange que les médecins soient sous-payés. A votre avis, qui est-ce qui fait du lobbying pour que le tarif de la consultation ne soit pas réévalué depuis 25 ans ? oui, les mutuelles, mais il y a nous aussi. Plus les médecins sont surexploités, esclavagisés, maltraités, payés des cacahuètes (prononcées kakahÜettes) et plus ils sont corruptibles !
Et c'est pile ce moment que choisit mon alter ego pour faire irruption tel un deus ex machina, un ange roux en costume, avec une absence de badge sur le torse.
_ pff pff pff... c'est bien ici la réunion LF ?
_ Tu es qui toi ?
_ Je suis Jean-Pierre, le délégué de région Limousin, je me suis perdu.
_ Si c'est toi le délégué, vous, vous êtes qui ? se tournant vers moi.
_ Moi ? je suis juste un esclave dont personne ne fait attention. Je m'en vais. Merci pour le café.
_ Jean-Pierre, t'es viré."
En sortant de là, je me suis senti sale, comme violé, souillé, utilisé par le marché comme vulgaire pion. Ça veut dire que je suis corruptible, exploitable, corvéable à merci ? J'ai accepté de me prostituer pour venir à ce congrès : un poster contre une place offerte.
Et le pire, c'est que pour monter les échelons de la hiérarchie médicale, tout le monde est obligé de passer par là. En parlant d'échelons, voilà la hiérarchie qui arrive justement :
"_ Ah Georges ! Tu tombes bien. J'ai croisé le Professeur de référence à Paris et il est très intéressé par ton article. Il voudrait une copie pour publier dans la revue française le mois prochain.
Après avoir été secoué par la réunion des délégués, j'ai pris une grande inspiration, histoire de laisser décanter les émotions et surtout pour ne pas répondre des choses que je pourrais regretter.
_ Merci Professeur A. mais je pense que je vais m'arrêter là.
_ ... Ah super, je ... Pardon ?
_ Je n'ai aucune ambition de carrière hospitalière alors me donner autant de mal pour ne rendre service qu'à vous même sans contrepartie...non...ça ne m'intéresse pas.
_ Mais...mais...et ton nom en premier dans une grande revue internationale ? c'est ce qu'il y a de plus prestigieux !
_ J'apprécie votre sollicitude mais je ne suis pas un Serpentard. J'ai longtemps été un Poufsouffle mais aujourd'hui, je prends mon courage à deux mains, je deviens Gryffondor et je vous le dis en face : j'arrête d'être votre esclave. Le poster, je vous l'offre, vous le placarderez dans votre bureau jaune. Au revoir Professeur."
Il est resté bouche bée, sans doute n'avait-il pas compris les références.
Voilà, c'est fait. J'ai mis définitivement un terme à toute ambition hospitalière. Si un jour j'ai envie de revenir à l'hôpital, il faudra que ce soit hors de la sphère d'influence du Professeur A. J'ai compris les règles du jeu, cette fois-ci, je ne me ferai plus avoir.
Bon, maintenant, je me sens plus libre et je peux en toute sérénité voir Emilie.
La suite au prochain numéro.
Pour les Serdaigles :
Doc Karlito parle très bien de la condition des étudiants en médecin et après : ici.
Ici, on explique ce qu'est devenue la recherche fondamentale :
http://sciencesenmarche.org/fr/mais-pourquoi-les-chercheurs-nous-cassent-les-oreilles-avec-le-credit-impot-recherche-par-lillustre-amiral/
Le scandale des délégués médicaux : (une vieille affaire mais toujours d'actualité)
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/la-video-qui-fait-mal-aux-laboratoires_958065.html
Récemment, un Professeur californien a été mis à jour. Vous vous rappelez ? boire un verre de vin par jour protège le cœur ? bah c'est faux. Enfin, peut-être pas, mais on ne saura jamais, à cause de lui :
pourritures rhétoriques et autres moisissures de langage :
http://cortecs.org/effets-sophismes-biais-techniques/moisissures-argumentatives/#sdfootnote2sym
Comment éviter les scandales pharmaceutiques :
http://www.prescrire.org/aLaUne/dossierPalmares2004Conf.php
Un post où on parle des ARC !! Je t'embrasserai si je pouvais :)
RépondreSupprimerMerci pour ces quelques ligne sur des gens qui se sentent parfois un peu invisibles ^^
Et bravo pour ton aplomb devant le Pr A.
Merci ! =)
SupprimerJ'ai vite compris l'importance qu'avaient les ARC en rédigeant mon mémoire et ma thèse. Vous êtes indispensables à la recherche.
En réalité, j'ai eu beaucoup moins d'aplomb devant Pr A mais j'en parlerai dans un prochain post ;-)
Bravo, c'est du courage ! Bisous d'une Pouffsoufle à bout de souffle, vivement la suite.
RépondreSupprimerMerci ! =)
SupprimerJe me la raconte en faisant croire que je suis un Serdaigle mais en vrai, je suis un Pouffsoufle aussi.